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    Le cours de Science politique

    Lorant
    Lorant
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    Messages : 135
    Date d'inscription : 18/10/2010
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    Le cours de Science politique Empty Le cours de Science politique

    Message  Lorant Jeu 27 Jan - 17:42

    Vous pourrez voir le cours en cliquant ici


    Dernière édition par Lorant le Sam 16 Avr - 15:31, édité 1 fois
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    caro23591


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    Le cours de Science politique Empty Re: Le cours de Science politique

    Message  caro23591 Lun 7 Mar - 13:12

    SUITE DU COURS :


    Comme toute discipline la science po n'a pas de frontière figé, son émancipation est dc inachevé pcq certain de ses objets, le pvr, la qs de la norme etc... lui sont disputé par d'autres disciplines actuelles ou par de nvelles disciplines en émergence. Par ailleurs, au niveau institutionnel, en France, la SP est tirailler entre 2 lieux d'enseignements : les IEP (instituts d'étude politique) et les fac de droit. Ces institutions correspondaient à une vision particulière de la discipline et avaient pour objectif de former une nouvelle classe dirigeante au sortir de 1870 et au sortir de la WWII, l'objectif était de former un nouveau vivier de fonctionnaire. Cet objectif ne se justifie plus aujourd'hui et la discipline s'enferme dans les instituts d'étude politique. La SP des facultés de droit n'a été envisagé que comme un complément des études de droit ce qui handicape les recherches entreprise dans le cadre de cette discipline.
    Au niveau du contenu, comme tte discipline appartenant aux sciences sociales il y a 2 tendances à l'intérieur de la SP :
    tendance à l'unification des savoirs
    tendance à l'indépendance de certaines branches et dc tendance au délitement de la discipline.
    Sur la longue période, la SP s'est construite essentiellement dans l'espace occidental. Les concepts étaient produit au Nord, or avec la transformation de l'ordre du monde aujourd'hui pose réellement la qs de l'universalité des concepts cad est ce que l'évolution des rapports de forme n'amène pas en définitive une révision des concepts.
    Au niveau de l'image sociale de la discipline, la SP est parfois confondue avec certaine figure médiatique ou certaines activités médiatiques. On peut dire que la discipline est extrêmement récente autour d'un siècle d'existence. On peut aussi montrer que les tiraillements, les oppositions quant à ses méthodes et ses objets restent permanentes.

    PARTIE 2 : La méthode de la SP.

    Si on souhaite répondre à la qs de la méthode propre à cette discipline il faut qu'au préalable on ait pu répondre à 2 autres qs préliminaires. D'abord celle de l'objet, quels sont les objets de la SP ? Cmt étudier les faits politiques ? Ces 2 qs relèvent elles aussi d'une problématique plus large qui renvoie à la qs de la finalité autrement dit quels sont les objectifs ? Est ce que l'étude des faits politiques sert à construire une science spécifique de ces faits afin de les comprendre ou est ce que la finalité est d'aider l'acteur à mieux agir.

    Chapitre 1 : L'objet de la SP.

    Des le départ la qs de l'objet a été central dans l'ensemble des projets de création d'une science des faits politiques. Cette qs de l'objet a été posée dans le cadre de la quête de l'autonomie de la discipline non slmt vis à vis du droit public mais aussi vis à vis de la philosophie, de la sociologie et de l'histoire. Ce débat sur l'objet de la SP peut être ramené à 2 postures :
    Il y a ceux qui pensent que la SP est d'abord une science de l'état.
    Ceux qui pensent que la SP est la science du pvr. Autrement dit, tous les objets qui ont traits à l'exercice du pvr constituent une préoccupation centrale de cette discipline.

    SECTION 1 : La SP comme science de l'état.

    C'est la perspective la plus ancienne, elle est contemporaine de la volonté de créer, d'organiser une discipline académique qui s'intéresse aux faits politiques. Elle coïncide ac l'émergence des expériences étatiques et constitutionnelles de l'Europe de la fin du 19e s. Il s'agit donc d'un intérêt lié à une expérience datée et classée. La qs de la naissance et du dvlpement des états, leur formation, le débat autour de leur structure est contemporain des expérience française all, américaine, russe... Cette perspective désigne par le terme statologie (science des états) connait un essor particulier au moment de la rédaction des grdes constitutions mais aussi plus tard au moment des décolonisations dans la 2e moitié du 20e s. Le fait étatique s'impose donc à l'ensemble du monde ce qui amène des réflexions sur l'universalité du fait étatique. La préoccupation initiale était d'abord imprégné par l'expérience européenne cad qu'on ne s'est pas intéressé suffisamment au poids des variables culturelles dans la construction des états modernes. Ce n'est que plus tard au moment où émerge les états dans les espaces colonisés précédemment, où la variable culturelle a été envisagée. Ainsi, l'importation de structures étatiques, de méthodes de leur création et bien sur leur contournement à poser la qs de l'universalité des savoirs sur les états => L'Etat importé, Bertrand Badie. Par conséquent, le fait de considérer la forme étatique l'état, comme l'institution centrale pose au sein même de la SP des qs quant à la possibilité d'une ccl générale et universelle du rapport au politique. L'Etat en tant que institution explique et illustre le rapport au politique mais cette illustration paraît insuffisante. C'est dans ce sens qu'on peut lire de Max Weber qui va partir d'une définition simple de l'état : « L'Etat est une communauté humaine disposant sur un territoire donné du monopole de la coercition légitime. Weber ne s'intéresse pas au cadre institutionnel, il s'intéresse surtt au rapport entre les groupes, les individus et une structure disposant de la violence légitime cad de la capacité d'édicter des normes et de les appliquer. Selon lui, la SP en tant que discipline se doit de s'intéresser à l'agencement des relations lorsque celles ci s'intègrent dans un rapport de coercition légitime. Max Weber s'intéresse donc à la contrainte légitime, celle d'une structure acceptée par l'ensemble de la communauté et qui constitue de fait à cause de sa spécificité un rapport politique et dc un objet politique. Dans la société il y a des formes de contraintes exercées par des structures que les gens acceptent.

    SECTION 2 : La SP comme science du pvr.

    C'est une démarche qu'on peut rattacher à la position de Max Weber, c'est un perspective plus récente qu'on peut dater de la 2nd moitié des années 50 et qui pose la qs suivante : Est ce que le pvr politique s'incarne obligatoirement et uniquement dans une structure étatique ? Les tenants de cette position pensent que la SP en tant que discipline se doit de s'intéresser, d'envisager tte structure disposant d'un pvr dans une société donnée et qui peut orienter significativement l'exercice de ce pvr. Ainsi, à coté de l'Etat qui est la structure centrale, d'autres structures contribuent de façon directe ou indirecte à l'exercice du pvr. La qs centrale de l'objet de la SP devient : Qui gouverne ? R. Dahl pose cette qs dans un ouvrage : Qui gouverne ? Et qui essaie de montrer que certaines structures, certains groupes, sans participer directement au pvr peuvent l'orienter en fonction de leurs intérêts et de leurs moyens. Selon lui le système pol n'est pas composé directement par les institutions pol il s'agit « d'une trame persistante de rapports humains qui impliquent une mesure significative de pvr, de domination et d'autorité ». A partir de cette définition, on peut déduire que l'objet de la SP est non slmt l'étude des institutions pol proprement dit mais aussi tte trame de pvr politique ou autre qui aurait des incidences directes sur le rapport politique ds une société donnée. On peut dire que l'objet de la discipline s'enrichit par l'étude des trames, des études du pvr, mm s'ils ne s'intègre pas uniquement dans le cadre des débats. Un certain nbres de critiques peuvent être adressées, d'abord il peut exister une confusion entre structure de pvr politique et d'autres structures du pvr. 2E critique : les structures politiques classiques gardent une autonomie par rapport aux autres pvr dans une société donnée.
    Pr dépasser ces critique on revient à Max Veber qui pense que l'autorité politique dispose du monopole de la violence légitime sur un territoire donné mais que l'autorité politique a une vocation particulière que n'ont pas les autres autorités qui sont celles d'agrégées pacifiquement l'ensemble des intérêts qui s'exprime sur un territoire donné. Le pvr s'incarnerait dans des structures qui peuvent l'exercer car elles sont les seules capables de contraindre les individus à exercer des règles mais en mm tps ces institutions ne sont pas imperméable a un ensemble d'influences de tte nature économique ou autre qui oriente l'action des institutions politiques. La SP étudie les notions de pvr, d'institution, d'ordre politique ou de contraintes ds la mesure où ses notions mobilise des analyses sociologiques sur l'ensemble de la société (ds chaque société la notion de pvr est elle aussi perméable à la culture de pays du groupe). Ces notions sont à préciser en fonction du moment, de la société. Enfin la SP n'enferme pas ses objets dans une relation univoque, unique. Elle parle de l'hypothèse suivante : le politique permet d'organiser la société mais ne l'organise que partiellement. D'autres structures comme l'école, comme les structures religieuses, les associations, organisent aussi la société. La SP ne peut ignorer ces structures car elles aussi participent à la construction d'un rapport au politique. Le mode d'organisation d'une société, sa culture du moment, oriente le rapport au politique. Ainsi, lorsque Tocqueville comparent « société aristocratique » et « société démocratique », il établit un lien entre mode d'exercice du pvr et mode d'organisation sociale. Pr saisir ce rapport on ne peut se saisir de l'étude unique du cadre des institutions, c'est ainsi que Karl Marx a établit un rapport direct entre le mode d'organisation dans une société donnée et le mode d'organisation politique. Ce sont ces influences particulières entre rapport qui détermine jusqu'à un certain point le pouvoir politique. Ce sont la les objets de la SP dans sa phase actuelle.

    Chapitre 2 : Les méthodes et les techniques en SP.

    Méthode = c'est un ensemble de démarche que suit l'esprit pr découvrir et dominer le réel. Autrement dit la méthode est un ensemble de règle qui permette d'appréhender, de décrire, d'interpréter une structure d'un fait réel une méthode est un constrit préalable appliqué a une situation réelle. Elle n'a de finalité et d'objectif que de rendre apparent certains aspects. Il ne s'agit pas d'une fin en soit.
    Ex : la méthode expérimentale part de l'hypothèse que notre connaissance des choses, de la politique, ne peut être que le fruit d'une expérimentation cad une ou un ensemble d'expérience dont l'objectif est de mesurer des faits et de rendre apparent des relations entre différentes variables. Dans son ouvrage Tableau politique de la France de l'Ouest de la IIIe République, Siegfried use de la méthode expérimentale. Celle-ci a plsrs étapes :
    hypothèse = l'auteur pense qu'il y a une relation directe entre la distribution de la ppt foncière, la culture religieuse et sens du vote.
    Méthode = observation directe et mesure de corrélation entre 3 variables, à partir de l'analyse d'une trame d'élection dans un espace donné. La mesure de la corréaltion se fait par une enquête , comparée a des résultats d'élections.
    Ccl = il y une corréaltion entre ces 3 variables. Ainsi, dans des structures d'habitats particuliers, sociales où la ppt foncière est peu importante, prévaut des idées de solidarité car il y a un vote vers des partis plus solidaristes. Dans les structures ou dans les groupements ou la ppt foncière est plus étendu où l'habitat est dispersé il y a une plus forte prégnance des idées individualistes et donc un vote plus fort vers les partis conservateurs.
    La méthode qui était l'observation directe a été déployée par le biai de technique que sont la technique de l'enquête ou des techniques statistiques de mesure. Ttes les sciences sociales ainsi que la science po doivent utiliser des techniques et des méthodes leur permettant de travailler la matière 1e que constituent les faits politiques.

    07/02/11

    Quels sont les faits qu'on doit observer?
    Comment observer les faits politiques? C'est-à-dire quelle méthode, quelle technique?
    Cependant une méthode, une technique, ne sont ni une donnée a priori, mais en plus de ça la construction d'une méthode d'observation des faits politiques ne constitue pas une fin en soi, un objectif. Ces remarques et ces préalables ont été à la source (à la base) de l'ensemble des techniques et des méthodes, de l'ensemble des écoles. La construction d'une méthode a constitué une étape principale pour l'ensemble des écoles de pensée. C'est vraisemblablement la question de « comment observer » qui constituera le questionnement, la question, de base.

    Section 1: L'empirisme

    Comme précepte de base, l'empirisme retient que notre connaissance des faits réels ne peut provenir que de l'expérience. Autrement dit, l'ensemble des faits doit être soumis à une technique d'appréciation directe pour en mesurer l'origine et l'impact. L'empirisme est un courant à la fois philosophique mais aussi sociologique dont on peut remonter les racines à deux précurseurs : David Hume et Francis Bacon, qui sont les initiateurs d'une tradition anglo-saxonne de l'empirisme. Cette tradition philosophique met l'expérience au centre de toute connaissance du réel. L'importation de l'empirisme dans les sciences sociales est assez tardif, au début des années 30 notamment dans le cercle des sciences sociales (de Vienne). Ainsi donc la connaissance des faits sociaux ne peut être validée que par l'expérience répétée dans le temps. L'introduction de ce courant dans la science politique date de la même période notamment aux Etats-Unis autour de 3 sociologues : Merriam, Lasswell et Lazarsfeld, qui pensaient que la connaissance des faits politiques ne pouvait se faire qu'à travers une étude scientifique. Leur hypothèse de départ est que la spéculation sur l'origine des faits pose des problèmes quant à la connaissance réelle du politique. La règle retenue est la suivante : « les faits contre l'abstraction. » L'objectif est donc de faire de la science politique une science dotée des mêmes exigences que les sciences dures. Il fallait donc se débarrasser de ce qu'ils estimaient être des présupposés idéologiques qui selon eux pouvaient provenir d'une spéculation sur l'origine des faits ou bien sur leur aboutissement. De ce fait, l'empirisme se concentre sur les faits ainsi donc la collecte, la description des faits tel qu'ils s'imposent à la conscience immédiate de l'observateur, constituera la règle centrale. L'élaboration de concepts ne concernera que les méthodes et les techniques d'observation. L'empirisme se situe donc dans une perspective particulière qui l'éloigne à la fois de la philosophie politique, que l'empirisme accuse de cacher des partis pris, mais aussi des sciences sociales, de la sociologie européenne, car selon lui, les sciences sociales européennes sur-évaluent ou traduisent les faits dans un sens qui éloigne les sciences sociales de la véritable origine des faits et des objectifs des acteurs. Le problème qui se pose à l'empirisme est celui du choix des techniques. L'enjeu primordial est de se constituer une technique fiable d'observation et de traitement des faits. Dès lors les tenants de ce courant vont construire un cadre méthodologique en 3 temps:
    Seuls les comportements observables sont pris en compte, ex: dans une élection, on voit si les votants se déplacent ou ne se déplacent pas, etc.
    L'agrégation des faits, c'est-à-dire une addition, une mise en catégorie homogène des faits qu'on estime comparables, d'où l'usage de l'outil statistique et de l'outil mathématique. Ce qui m'intéresse est la somme des votes et non le vote individuel.
    C'est une recherche fondée sur le recueil et le traitement des faits. L'empirisme en tant que méthode veut discuter des conditions scientifiques de l'analyse des faits sociaux et politiques.

    Cette technique s'impose aux Etats-Unis, grâce au contexte du moment, marqué par une méfiance vis à vis des grandes idéologies. L'emploi de cette méthode va pousser la science américaine dans deux directions particulière:
    l'étude et l'observation des processus visibles et quantifiables, comme la structure de l'électorat, les processus de décision, analyse des structures internes des grandes analyses critiques.
    Ce sont les études locales qui seront privilégiées au détriment d'études plus globales (nationales ou internationales). Exemple type: fameuse recherche appelée « Middletown », enquête menée entre 1928 et 1938 par Hélène et John LYND. L'objectif de cette enquête était de mesurer des comportements politiques observables ainsi que l'organisation sociale d'une ville américaine. C'est-à-dire on essayait de mesurer l'influence des structures sociales sur l'organisation du politique. L'étude en elle-même consistait en un exposé des techniques d'observation. Aujourd'hui d'autres ont fait la même étude et arrivent à presque les mêmes conclusions, donc la technique de l'époque est encore valable de nos jours.

    L'empirisme s'impose non pas comme un courant à part mais comme une étape dans l'étude des faits politiques. Ainsi l'ensemble des courants sociologiques se réfère au moins partiellement aux préceptes de l'empirisme: neutralité vis à vis de l'objet et l'exigence de précision des méthodes mises en œuvre. C'est-à-dire la connaissance du social ne peut se faire qu'à travers l'expérience.

    Section 2: Le positivisme ou la construction rigoureuse de l'objet

    Le positivisme en tant que courant, partage une ambition avec l'empirisme. Ces deux-là s'opposent à toute théorie qui serait basée sur des a priori. Ou toute théorie qui ne serait en réalité qu'un ensemble de sentiment, c'est-à-dire l'intime conviction. Cependant, contrairement à l'empirisme, le positivisme souhaite ou ambitionne non seulement de construire une méthode ou des techniques mais surtout ambitionne d'établir des lois de portée générale qui seraient explicatives de la structure et de l'évolution du social en général. La grande ambition du positivisme a été aussi de transposer, dans le domaine de la connaissance des sociétés, les méthodes et les techniques des sciences dures.

    §1. L'apport de Durkheim.

    La sociologie est singulière pour lui, il s'agit d'une science qui de par sa démarche générale, de par les faits qu'elle ambitionne d'étudier, c'est une science qui exige l'usage, l'utilisation des méthodes spécifiques aux sciences dures.

    A) La singularité de la sociologie
    Ici, Durkheim reprend un des préceptes de base que formule Auguste Compte dont il était le disciple. Ce dernier pensait que les faits sociaux étaient très particuliers, spécifiques, que leur répétition dans le temps et dans l'espace leur confère le caractère de généralité. Durkheim reprend cette règle de base. Comme Comte il pensait que la connaissance et l'étude de ces faits ne peut pas se faire sous l'angle de la spéculation quant à leur origine (ce que la philosophie fait). Comme lui, Durkheim voulait créer une science qui soit applicable à ces faits particuliers que sont les faits sociaux (dont les faits politiques). Cette science devait avoir une portée compréhensive, c'est-à-dire que l'objectif n'est pas de guider les comportements mais de les comprendre en rapport avec des variables qu'on estime générales, universelles. Comte pensait donner à la sociologie un rôle particulier, il a revendiqué pour les sociologues un rôle dirigeant. Durkheim va poursuivre et enrichir les travaux de Comte. Il va le faire sur 3 plans, dans 3 directions:
    L'idée selon laquelle les faits sociaux sont particuliers amène Durkheim à formuler une approche de nature scientifique de ces faits.
    Il faut se débarrasser de toute référence métaphysique lorsqu'on étudie les faits sociaux. Pas de spéculation de nature religieuse et encore moins d'ordre philosophique.
    La sociologie en tant que science des faits sociaux se doit de disposer d'un cadre d'enseignement et de recherche qui lui sont spécifiques, c'est-à-dire qu'il faut que la sociologie soit une discipline académique à part entière.
    Dans son entreprise, Durkheim sera aidé par un contexte particulier de la seconde moitié du XIXe siècle, là aussi sur 3 plans particuliers:
    Le plan des faits politiques. L'essor de la sociologie coïncide avec un certain nombre de bouleversements politiques profonds, non seulement en France mais aussi dans l'ensemble de l'Europe occidentale. A titre d'exemple, l'essor de la sociologie française coïncide avec l'avènement de la IIIe République qui fait place à un projet de société particulier. Ainsi Durkheim serait dans une tradition d'étude des acteurs sociaux, qu'on peut remonter à Le Play ou aux études du docteur Villermé. Au cours de cette période, un certain nombre de politiques vont nécessiter une meilleure connaissance plus fine des groupes sociaux. Il en va ainsi par exemple de la politique de l'école, avec le test Binet, qui est une base de croisement de comptage des individus et de l'analyse qualitative des compétences de chacun ==> L'usage des statistiques et la mise en œuvre des premières enquêtes de terrains. Ceci sur le plan politique.
    Sur un plan scientifique, la seconde moitié du XIXe siècle représente un point tournant dans l'histoire des sciences. C'est l'essor de la méthode expérimentale dans les sciences dures (physique, chimie et biologie). Les sciences n'ont plus pour objectif de décrire l'ordre des choses, l'objectif est d'explorer des mécanismes et parfois de les recréer. L'objectif est de construire un cadre de connaissance fondé sur la recherche de relation d'interaction entre différentes variables. On passe d'une science descriptive à une science analytique, expérimentale. C'est cette démarche, dans ses exigences que les sociologues veulent transposer à l'étude des faits sociaux.
    La sociologie se construit comme une science dans un contexte social et intellectuel particulier. A cette époque, le genre littéraire s'est déjà intéressé de près aux mécanismes sociaux sans les étudier scientifiquement, s'intéresse au groupe en émergeant spécifiquement la classe ouvrière. Le monde et les groupes urbains dont on trouve une description fine dans un certain nombre de littératures. Certains auteurs vont s'essayer à l'observation sociale selon une démarche narrative et descriptive, c'est-à-dire ils constatent. La sociologie naissante va disputer ce terrain à la littérature pour lequel elle va fonder des méthodes d'approche, elle ne s'intéresse pas à des personnages particuliers, elle s'intéresse à des groupes, des situations.

    B) La scientificité de la sociologie

    3 règles fondamentales qui font de la sociologie l'équivalent des sciences dures :

    -la règle de la singularité des faits sociaux : Durkheim part du postulat suivant: il existe un rapport direct entre les usages, les habitudes des individus, leurs manières d'agir et de penser, et un ensemble de déterminants c'est-à-dire un ensemble de lois qui s'imposent aux individus et qui conditionnent leur existence et leur action dans une société donnée. Le terme loi ne signifie pas ici loi au sens juridique mais des règles de comportement tacites qui conditionnent la vie d'une collectivité.

    14/02/11

    « considérer les faits sociaux comme des choses ». Celui qui observe un fait politique ou un fait social ne doit pas le considéré dans un rapport avec l'individu qu'en est l'auteur. Ce qui en est important lorsqu'on étudie un fait politique comme le vote, ce n'est pas le vote spécifique d'une personne, ce qui est important c'est la somme des votes ou les faits agrégés. Les faits politiques et sociaux peuvent être traité statistiquement. C'est à partir de cette règle que Durkheim voulait montrer que la sociologie en temps que discipline académique appartenait à l'univers des sciences cad qu'elle a un traitement neutre des faits et un traitement scientifique des faits sociaux. Le fait de traité les faits sociaux et économiques comme des choses revient à vouloir établir que ces faits sont dus certes à la volonté des individus qui en sont les auteurs mais aussi à un ensemble de variable qui s'imposent aux individus et qui oriente leur comportement. Le travail de celui qui observe les faits sociaux et politiques consiste en une traduction de ces comportement en données observables. La régularité de ces comportements leur fréquence, leur plus ou moins grde universalité, autorise à dire que les faits sociaux sont singulier et particulier. Cpdt, au delà de cette agrégation statistique, l'objectif est de montrer que derrière la régularité des comportements il existe des lois, des règles de conduite qu'il convient de révéler et d'expliquer. Le fait social lorsqu'il est traduit en grandeur statistique se débarrasse des jugement des valeur qui peuvent nuire à son explication.

    « Ecarter les pré-notions ». Ce sont les lieux communs ou les jugements de valeur cad le fait d'émettre un avis sur la légitimité de l'action, sur sa conformité ou non par rapport à une éthique, une morale. Celui qui observe et qui étudie les faits politiques n'est pas à l'écart de la société il en est à la fois l'observateur et un des membres, un des acteurs. Cette position peut influencer le jugement et nuire à l'objectivité du jugement. En sociologie comme en sciences politique celui qui observe doit observer une neutralité vis-à-vis des faits car l'observation, l'analyse doivent se faire en tte objectivité. A partir de ces règles Durkheim va procéder à une étude d'un fait social qui lui sert de champs d'application à l'ensemble de sa méthode.

    II. La mise en pratique dans l'étude du suicide.

    En 1887, Durkheim écrit Le suicide dans lequel il applique sa méthode à un fait social sur la base d'une observation direct. Son objectif était d'abord la méthode, il voulait montrer que derrière un geste individuel, un acte intimiste, il y avait très certainement des variables sociologique. Il s'est posé la qs de savoir si une structure particulière des rapports sociaux pouvait expliquer un geste que la société considérait comme relevant de la sphère individuelle. Il voulait montrer par ailleurs qu'un acte, un fait social débarrasser des jugements de valeur pouvait être étudier et expliquer dans le cadre d'une méthode scientifique permettant de révéler le jeu de variable.
    Dans une 1e étape Durkheim va élaborer une définition neutre de cette acte social qu'est le suicide : « le suicide est tout cas de mort qui résulte directement d'un acte positif ou négatif accomplit par la victime elle même et qu'elle savait produire se résultat ». Dans la notion d'acte positif c'est l'usage d'un dispositif par lequel le sujet se supprime. Il pense que c'est un acte positif c'est le choix de l'individu (cachet..). Il élabore un projet, il le construit. L'acte négatif signifie que l'individu va bénéficier d'une opportunité, il ne construit pas (se jeter devt le metro). Il procède à un traitement statistique systématique de l'ensemble des actes suicidaires en Europe au cours des 3 années précédentes de la sortie de son livre. Ce qui l'intéressait ce ne sont pas les actes pris individuellement ni l'histoire ou l'historique de chaque victime, ce sont les taux de suicide rapporter d'abord à la population générale. La permanence de ce taux et l'existence de sous catégorie d'actes qu'il va classer en différentes variables :
    Age
    Sexe
    Situation famille
    Profession
    Religion
    De celui ou de celle qui a intenté à sa propre existence. Ce sont essentiellement des variables et un système de relation à partir de ces variables qui serait explicatives en elles-mêmes. Durkheim pense qu'un contexte social précis expliquerait jusqu'à un certain point ce geste. A partir de la, il établit une typologie des suicides en cette fin du 19e s. Cette typologie est en 3 groupes. 2 groupes se construisent à partir ou au tour de caractéristiques fondamentales des rapports que les individus entretiennent avec la société en général. Un groupe se construit au tour du contexte.

    1e groupe : Le suicide égoïste.
    Durkheim remarque que certaines personnes appartenant à des groupes sociaux ou des groupes professionnels peu intégrateur cad à des individus isolés qui se suicident selon une fréquence supérieur aux individus qui appartiennent à des groupes plus intégrateurs. C'est ainsi qu'il a expliqué une plus grande fréquence des suicides dans les groupes ou dans les sociétés protestantes de l'époque cad des groupes ou la religion était selon lui moins normative et moins ritualisé c'est ainsi qu'il explique ce décalage entre société protestante et société catholique au regard du taux de suicide rapporter à la population totale. Il démontre par ailleurs que le profil social des individus est assez spécifique. Ainsi, il y avait plus de célibataire, plus de femme mariée sans enfant, plus de femme veuve ou divorcer élevant des enfants cad des individus socialement isolés. Pour augmenter la porté générale de son analyse Durkheim montre que lorsqu'il y a intégration au groupe ou à la foule il y a moins de suicide égoïste cad moins de suicide de personne socialement isolé. Ex : il remarque dans le cas de la France que durant l'année 1877 ce type de suicide va connaître une augmentation jusqu'à la crise politique du 16 mais où ce nombre de suicide décroit d'où la ccl selon laquelle cette forme de suicide est en réalité tributaire du milieu auquel appartient l'individu c'est le désir d'intégration et de reconnaissance qui se trouve à la base de cet acte.

    2E groupe : Le suicide altruiste à l'inverse du 1e, il serait le fait d'individu qui au moment de leur acte appartenait ou vivait dans des groupes trop intégrateur, on le retrouve dans les sociétés traditionnels où il y a un effacement total de l'individu au profit d'un groupe. Ce type de suicide se rencontre fréquemment dans les armées où l'individu n'a d'existence qu'en tant que membre d'un groupe. Cpdt, nuances, ainsi réfléchissant sur les cas des suicides chez les militaires il découvre que la fréquence est plus élevé chez les volontaires, à l'intérieur de ce groupe il remarque une forte tendance au suicide chez les officiers. Donc selon lui l'esprit de sacrifice dans les armées explique le taux de suicide lorsque les individus sont exclus du groupe. Ainsi, les repères de l'individu, son statut social ne se constitue qu'en référence par rapport au groupe. Son exclusion fait disparaître ses repères et le pousse au suicide.

    3E groupe : Le suicide anomique.
    Anomie signifie l'absence de norme. Pour Durkheim l'anomie est un état d'un contexte social dans lequel il y a une perte de repère soit par un dérèglement durable et négatif soit dans une situation d'amélioration d'un contexte économique. Le suicide anomique viendrait de ces dérèglement. Pdt ces périodes de fortes perturbation comme les crises économiques, les crises politiques mais aussi les moments de fortes expansions économique surviennent des cas de suicide qui seraient explicables selon Durkheim par la perte des repères et les relâchements des liens avec les structures traditionnelles qui permettaient une socialisation de l'individu. Ce type de suicide montre un rapport au groupe ce qui l'individualise par rapport au 2 précédents.

    Quel est l'intérêt de l'étude du suicide ?
    On peut considérer qu'il y a un intérêt sur 3 plans :
    Sur le plan de la méthode et de la technique. La science po et la sociologie ce sont constitué en tant que science à partir d'un ensemble de méthode dont l'objectif est de mesurer et de quantifier, de constater des corrélation entre des variables apparemment indépendantes.
    La science po et la sociologie se donnent pour objectif de montrer que les faits et les actes sociaux sont dus très certainement à l'existence de lois qui s'imposent aux individus parfois contre leur propre volonté.
    Le refus de tout jugement de valeur, la mise en place d'un cadre neutre d'analyse constitue une condition préalable à l'étude des faits politique et sociaux. Si ces règles de méthodes posées sur un fait social individualiste.

    Section 3 : L'apport de Max Weber.

    Weber s'inscrit lui aussi comme Durkheim dans la tradition positiviste cad il pense que les faits politiques et les faits sociaux peuvent être étudiés scientifiquement. Mais si on compare l'oeuvre de Weber à celle de Durkheim on s'aperçoit que bien que contemporain, bien que réfléchissant à chaque fois sur cmt étudier les faits politiques et sociaux, tous les 2 parviennent à 2 ccl opposées. D'abord sur le plan de la méthode, Weber considère que la réalité sociale est très complète, très riche et qu'on ne peut la réduire à des concepts généraux et universels. Sur un plan méthodologique Durkheim pense que la réalité sociale est réductible à des notions alors que Weber pense l'inverse. Pr Weber un concept aussi précis qu'il puisse être ne peut rendre compte de la complexité des faits sociaux. Durkheim pensait possible de construire une théorie sociologique générale. Weber pense le contraire. Weber pense que face à la complexité du monde réel celui qui observe mais aussi le sociologue ne peut envisager qu'une partie du monde réel. D'un pts de vu technique, Durkheim pense que nos actes individuels sont redevables par notre appartenance à un groupe cad que le groupe, la société nous impose nos façon d'agir et de penser ce à quoi s'oppose Weber qui pense que les actes collectifs, les faits sociaux et politiques sont redevables par des valeurs individuelles auxquelles adhèrent les individus et que le travail du sociologue est de cerner le rapport entre valeurs et action.

    I. Le postulat d'une difficulté à analyser complètement le réel.

    Weber appartient à une tradition et à une école de pensé qu'on peut remonter à 2 sociologues :
    Riekert
    Simmel
    Tous les 2 pensaient que la réalité sociale et politique ne peut être résumer dans le cadre d'une théorie générale. Aucune théorie ne peut donner une réponse globale. La réalité sociale est trop complexe et l'observateur ne peut saisir qu'une partie infime du monde sensible cad qu'un acte, un fait social est déterminé par un ensemble de variables en nombre élevé. Le rapport entre ces variables ne peut être épuisé par une seule théorie. Des lors il faut envisager une partie du réel donc pas de théorie générale possible. Weber pensait qu'on peut construire une théorie des faits sociaux et politique en centrant l'analyse sur la compréhension et l'explication des valeurs qui motivent les individus. Il pense que ce qui est universel entre l'ensemble des actions est le fait que les individus agissent par des valeurs. L'analyse d'un fait social est inséparable des représentations que lui attribut les acteurs dans une société donnée par rapport à une fin.
    Selon Weber « L'explication sociologique a pour objet de comprendre par des interprétations les actions orientées significativement ». Cad que ds le chps politique les individus agissent spécifiquement ce qui individualise les actions politiques des autres actions. Ex : Le vote, ne peut pas être étudier uniquement à travers les variables sociologique mais à travers le rapport entre l'action individuelle et les valeurs que l'individu croit porter et qu'il exprime. Contrairement à Durkheim il n'y a pas une détermination unilatéral du politique par un seul facteur mais par un ensemble de relation partielles et probables entre plsrs facteurs ce qui permet de mettre à jour des régularité dans le tps et dans l'espace.

    21/02/11

    A partir de ce postulat, Weber va construire une méthode qu'il va appliquer à un ensemble de domaines, qu'il s'agisse de l'histoire de l'état ou des formes de domination. A cette méthode il donne un nom : la méthode dite de l'idéal type. Le terme idéal ici ne doit pas être pris dans son sens premier à savoir la forme de référence idéale cad parfaite. Le terme idéal type signifie une représentation rationalisée de la réalité une sorte de modèle qui reproduit les traits principaux, d'une réalité qu'on observe.
    Ex : à l'observation d'un système de gouvernement on s'aperçoit que celui-ci est adossé au pvr d'un groupe, le critère central est dans ce cas l'existence d'un groupe dominant, on parlera alors d'un idéal type pouvoir du groupe ou bien d'une oligarchie. Si ce groupe est formé essentiellement par un clergé on parlera alors d'une oligarchie qui serait de nature théocratique à cause de la religion, l'idéal type est alors construit autour de 2 critères fondamentales : le pouvoir du groupe et la structure ou le type de rapports entre les membres de ce groupe, c'est sous cet angle qu'on a étudier les types de pvr en cours dans les pays d'Amérique latine au cours de la 1e moitié du 20e s. Groupe soudé au début qui forme des oligarchie, la caractéristique centrale est que ces oligarchie avaient en commun d'être lié à de grands propriétaires terriens. La méthode de l'idéal type constitue pr Weber un des axes centraux de sa production. Il s'agit bien d'une méthode dans la mesure où l'étude du politique à travers la méthode de l'idéal type se construit en 3 étapes. La 1e est une étape d'observation, celui qui étudie le fait politique se doit de décrire les faits, de respecter le cadre dans lequel se passe l'action afin de mettre en valeur les traits fondamentaux de la situation. A partir du constat de l'existence des traits fondamentaux, d'un cadre spécifique, l'observateur dresse un tableau général. 2E étape mise en relief du tableau explicatif. 3E étape l'observateur va essayer de comparer grâce à ce tableau la situation qu'il observe ac d'autres situation car il doit montrer la porter général de ce tableau. Ce type de modèle permet donc de comparer des situations dans le tps. Ces comparaisons permettent de fonder et de démontrer l'existence d'une loi elle-même explicative des comportements politiques. Weber va appliquer sa méthode à un certain nbre d'objets. Au 1e chef la construction et l'évolution de l'état moderne. Pr lui cette construction c'est accompagné d'un processus de différenciation interne qui a aboutit à l'émergence de l'activité politique et administrative. Dans ce modèle de l'idéal type c'est le processus par lequel l'activité administrative va progressivement se séparer de l'activité politique. Pr Weber, ce processus est lié à la transformation des modes de domination politique = Weber introduit une nuance entre la notion de domination et la notion de puissance. La puissance signifie « la chance de faire triompher au sein d'une relation sociale sa propre volonté ». En revanche la domination renvoie à l'acceptation par un groupe donné d'une idée ou d'un ordre. Pr Weber : « La puissance en tant que notion n'éclaire pas le pourquoi de la soumission à un ordre politique. En revanche, la domination signifie la chance pr un ordre de rencontrer la docilité ». Weber pense que la puissance et technique est moins forte que la notion de domination pcq elle comporte l'existence d'un cadre technique et l'acceptation par les individu d'un ordre politique. Il pense que la notion de puissance est commune à l'ensemble des institution. En revanche, la notion de domination est propre aux politiques car seule la politique comporte à la fois la promesse d'un ordre d'une structure sociale et la possibilité de faire respecter cet ordre par des moyens coercitif. Weber pense par ailleurs, que la domination bien qu'elle soit politique ne soit pas obligatoirement incarné de tout tps dans un état au sens moderne du terme. L'état n'est pr lui qu'un groupement politique parmi tant d'autre. Et tte les sociétés humaines ce sont structurer autour du groupement politique, ce sont des groupement de domination = c'est « (…) celui dont l'existence et la validité des règlements sont garantit de façon continue à l'intérieur d'un déridoire géographique déterminable par l'application d'une contrainte physique de la part de la direction administrative. Pr Weber ce groupe n'est pas obligatoirement un état qui n'est qu'une forme particulière de groupement de forme politique. Weber pense que l'évolution de ces groupements de domination politique permet de retracer l'évolution et la construction de l'état moderne. Selon lui ce sont les formes de domination qui en se succédant dans le tps on permit l'émergence de l'état moderne. Il y a tjs selon lui 3 formes de domination qui se succèdent dans le tps et qui permettent d'expliquer l'avènement de l'état moderne : La domination traditionnelle, charismatique et légale rationnelle.

    La domination traditionnelle : fondée sur le respect d'une coutume enraciné dans le tps, tous les liens entre le prince et ses sujets ne sont pas codifié par des règlements mais c'est la tradition ou la coutume qui borne limite et encadre l'activité de tte autorité. Cette coutume peut être par exemple la règle de dévolution du pouvoir le fait que le plus âgé des enfants mâle succède à son père fonde une légitimité et une coutume qui s'impose au groupe. Dans ce modèle la charge politique incombe à un chef qui cumule à la fois la charge politique et la charge administrative. Il n'y a pas selon lui d'état major administratif distinct du titulaire de la charge suprême. Le prince distribue les postes à sa proches garde. Les titulaires sont généralement désigné à vie et peuvent dans certains cas transmettre héréditairement leur charge à leur descendants. Ce modèle évolue et progressivement on voit apparaître de nouvelles fonctions spécialisées dont le titulaire est désigné en fonction d'un savoir faire il est choisi en dehors du cercle restreins de l'entourage royale. Ce processus marque une dépersonnalisation et une spécialisation progressive du pvr. C'est ainsi qu'apparaisse les appareils administratifs. Les systèmes traditionnels et coutumiers ce sont ainsi maintenu.

    La domination charismatique : ce type de domination correspond au groupement fondé sur la soumission personnelle et direct de ces membres à un personnage investit d'un charisme cad qu'il est perçu par les individus comme doué d'une force ou d'un caractère surnaturel ou jugé comme tel. Ex : chef de la Corée du Nord, Napoléon, De Gaulle.... Autour de cet homme va se constituer ce que Weber appelle une communauté émotionnelle. Cette forme de domination est très fragile puisqu'elle est basée uniquement sur la prédominance d'un seul homme. Il n'y a pas de coutume ou de règles auxquelles pourrait s'adosser le pvr. La seule possibilité de survit d'un tel régime consiste dans la possibilité de créer des règles et des éléments traditionnels. Ce type de domination a existé pdt de brèves périodes et s'est transformé ensuite progressivement grâce à un mécanisme qui a permis la dissociation entre la personne et la charge. L'individu peut disparaître mais l'institution perdure. Ex : Bonaparte a fondé son pouvoir sur son charisme de chef militaire il a formé une dynastie impériale. Selon Weber, ce n'est pas l'hérédité qui a permis à son régime de ce perpétuer mais plutôt son habileté à construire une bureaucratie moderne s'appuyant sur un droit codifié. Ainsi, le passage d'une domination charismatique à une domination fondée sur l'action d'une administration a permis au 1e empire d'exister et de dominer l'Europe. Ces formes de dominations existes tant qu'existera le régime dont il est le fondateur.

    La domination légale rationnelle : Ce type de domination est celui de l'état contemporain. La légitimité n'a pas pour source une coutume ou le charisme d'un chef, la légitimité tient à la référence à une norme rationnelle abstraite et impersonnelle. Cette domination est fondée sur le consentement des gouvernés à cet ordre légale. Le critère décisif est donc le droit que Weber définit ainsi « un droit établit rationnellement est composé de règles abstraites impersonnelles logiquement agencées auxquelles obéit le détenteur légal du pouvoir lorsqu'il ordonne et le membre du groupe auquel s'applique l'ordre légal. L'existence et l'organisation d'une direction administrative selon un agencement organisé constitue le critère décisif de ce type de domination. Pr Weber, les bureaucraties modernes constituent une parfaite illustration de ce type de domination. L'étude de leur caractéristiques permet de le montrer. Ces bureaucraties ont une activité continue à l'intérieur des institutions qui les incarnent. Dans ces bureaucraties il y a une division et une spécialisation des fonctions et une séparation des compétences entre commandement et coercition, il y a une hiérarchie. Par ailleurs, les titulaires des charges administratives ne peuvent s'approprier leur fonction. Il existe des procédures de révocation des fonctionnaires. Ainsi que le montre Weber ce modèle s'impose par « sa précision, sa permanence, sa discipline, son rigourisme et la confiance qu'il inspire ». Il insiste dans une autre caractéristique : la prévisibilité de ce modèle tant pour le détenteur du pouvoir que pour les administrés. Cela signifie que dans le cadre de la domination les choix des gouvernants, la dévolution du pouvoir, le statut des individus, tous ces domaines ont été préalablement encadrer par un corps de normes. Cela signifie donc qu'il y a un consentement éclairé des individus par la consultation ou par la participation. Pr Weber dans le cadre de ce modèle, les bureaucraties, les administrations ne sont pas une fin en soit. Dans ce modèle les administrations sont subordonnés à la réalisation d'un exercice qui leur est extérieur.

    Le modèle de l'idéal type permet sur la base de caractéristiques standard en nombre limité de comparer et de rapprocher des situations spécifiques ou particulières d'un schéma explicatif ou général. Ainsi donc, la recherche de caractéristiques traditionnelles charismatique ou légal rationnelle permet de tracer un cadre d'étude de l'ensemble de système politique qq soit l'époque. Le modèle de l'idéal type, la méthode permet donc de saisir une partie de la réalité observable et ne nous fournit pas un tableau exhaustif. En cela Weber reste fidèle à son objectif initial pour lui la science po cherche à comprendre et à analyser ce qui est observable c'est sa finalité première.


    Chapitre 3 : Prédire ou comprendre ? La finalité de la science po.

    Dans le chap précédant on a été confronté au pb des valeurs. On a pu voir que la méthode de Weber et celle de Durkheim ont été construite autour d'un objectif central primordiale : au regard des sciences po notre regard doit être neutre, clinique. En effet, ceux qui observent, étudient les faits politiques peuvent avoir comme référence des connaissances, des valeurs, qui conditionnent jusqu'à un certain point leur ccl. Ces valeurs peuvent avoir pour référence l'appartenance à un groupe social à une culture ou à une ethnie. Ex : à la fin du 17e s l'étude des sociétés occidentales étaient entachées de préjugés fondé sur une présupposé supériorité, sur un ethno-centrisme cad un jugement de valeur qu'explique l'appartenance à un groupe. C'est contre ces jugements de valeurs, ces préjuger. Celui qui observe ne vit pas en marge de la société il a des opinions, des inclinations qui sont difficiles à taire. Ces positions peuvent rejaillir sur son travail d'investigation. La qs des valeurs dont serait porteur celui qui observe, en raison d'une certaine prééminence d'un certain rapport moral à la politique, qui pose comme préalable la qs de l'objectif des recherches. Certains, pensaient que l'objectif est uniquement d'expliquer cad de comprendre scientifiquement les faits sociaux et politiques. D'autres pensaient que le travail sociologue est non slmt de penser, de réfléchir mais surtt de fournir une méthode pour l'action cad une praxis. Cette méthode d'action se donne comme rattachement une certaine philosophie de l'histoire et un rapport particulier au politique, elle va fonder une école qui assigne à l'école des études politique non slmt un objectif de compréhension mais aussi un objectif de prédiction cad d'anticipation de ce que l'histoire pourrait être ou de ce que l'histoire doit être.

    Section 1 : Prédire : l'apport de Karl Marx et son ambiguïté.
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    Message  Maritzacoco71 Mar 8 Mar - 21:16

    merci pour avoir posté la suite du cours =)
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    Message  caro23591 Dim 20 Mar - 20:11

    Quelqu'un aurait-il le cours du 07/03 ?
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    Message  Maritzacoco71 Dim 20 Mar - 20:26

    faut aller harceler Lorant ^^ lol!
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    Message  caro23591 Dim 20 Mar - 20:36

    J'ai la suite du cours, il ne me manque que le cours du 07/03 Smile

    14/03/11

    2 économistes ont constitués un apport majeur : Robert Malthus et David Ricardo.

    Robert Malthus 1766-1836 :
    Ses travaux prennent place dans un contexte particulier, crise du grain cad que les quantités disponibles étaient faibles. Malthus va fonder son analyse du contexte sur ce qu'il estimait être un principe général de population cad ce qu'il pense être les règles fondamentales de la démographie. Il pense qu'il y avait un décalage de plus en plus grand entre le rythme de croissance de la production agricole qui se fait par addition cad une suite arithmétique alors que la croissance de la population (tx de natalité – tx de mortalité) alors que l'accroissement se fait par multiplication. Il s'en suit selon lui un décalage entre les quantités disponibles et les quantités nécessaires à l'entretient d'une population de plus en plus nombreuse. Cet écart mènera selon lui l'humanité à sa perte. Dans son ouvrage Malthus remarque que sans l'effet régulateur des épidémie et des guerres, cette famine pèserais sur l'avenir de l'humanité. Malthus utilise ses remarques pour justifier ce qui était considéré comme un ordre naturel, l'ordre économique libéral qui est selon lui fondé sur l'inégalité naturelle. Pour préserver cet ordre naturel de ce qu'il pourrait lui arriver, Malthus propose un certain nombre de chose, il prône une limitation des naissance et la suppression des aides aux pauvres. Malthus pense que cet ordre naturel doit être perpétué par la perpétuation, le maintient des situations sociales et politiques en cours.

    Ricardo 1772-1823 :
    Cet économiste amène à Karl Marx une critique du système économique dont il était le contemporain. Il a réfléchit sur le principe de l'impôt, il se demandait pq les impôts baissent dans l'Angleterre. Baisse productivité de l'impôt notamment celui tirer de l'activité agricole. Ricardo n'ignore pas la structure de la ppt foncière. Il met en évidence un certain nbre de lois. D'abord il constate que plus la population augmente et plus on met en culture des surfaces peu fertiles ce qui augmentait les frais de mise en culture et abaissait les profits. Arriver à un certain seuil le profit par rapport à l'investissement baisse. Il démontre que plus on met en culture des terres peu fertiles, plus les coûts, les investissements augmentent et plus les rendements baissent. Le profit tiré de l'opération est de plus en plus bas mais pour compenser la baisse du profit, les détenteurs du capital vont diminuer les salaires. Marx reprend ce mécanisme et l'applique tel quel à la production industrielle. Il démontre que progressivement le capital technique cad les machines élimine progressivement le travail humain. Or ce qui constitue la 1e force cad les ouvriers sont en mm tps la classe la plus nbreuse qui a travers sa consommation permettait au système de se maintenir. Mais comme elle est payée au min vitale voir au dessous. Non slmt elle ne renouvelle pas la force de travail mais en plus elle ne garantit pas à l'investissement un profit. On obtient 3 mécanismes liés à la nature mm du système éco :
    une élimination du facteur humain au profit de la technique, ce qui augmente les coûts.
    Une diminution du revenu disponible du travail, ce qui emmène une paupérisation de la classe ouvrière
    - une baisse tendanciel du taux de profit car les investissements consentit ne produisent pas les profits escomptés.
    Ccl politique : la classe ouvrière, plus le facteur travail est moins rémunéré, plus la classe ouvrière s'appauvrit, plus elle se révoltera si elle avait une conscience de sa force et si elle était encadrée. Ccl quant à la sociologie politique que Marx construit, son oeuvre s'adresse à la classe ouvrière qui était une classe en émergence. Il étudie sa situation en fonction de sa place, de son statut dans une relation économique. Mais à partir d'un certain nbre de constats, il pensait construire ce qu'il estimait l'avenir, la prospective du système économique dont il était le contemporain. A partir de ces 2 ccl, Marx énonce ce qu'il estimait être une loi de l'histoire, celle de la fin d'un système dont les racines remontent au delà de l'antiquité.

    Sous-section 2 : l'ambiguïté du lègue de Karl Marx.

    Marx construit une sociologie politique autour de 2 axes majeurs.
    Marx s'intéresse à la politique et au système politique sous l'angle des rapports de force et pas sous l'angle des institutions. Ainsi, l'état n'est pas étudié, ceci va avoir une cs particulière dans la compréhension des rapports entre dominants et dominés.
    Il a essayé de construire une théorie de l'histoire dans le sens de l'avènement d'une nveau système de gouvernement dont il projette la naissance dans le future dans l'avenir, il renoue avec une tradition philosophique particulière, celle du meilleur gouvernement possible.

    I. Absence d'une sociologie de l'état chez Marx.

    Pr Marx et l'ensemble de ses successeurs, c'est la structure économique dans un pays donné, à un moment donné, qui détermine la force des institutions et la nature des du pouvoir politique et sa distribution dans une société donnée. L'Etat en tant qu'institution n'est pour lui que l'instrument qui traduit les intérêts de la classe dominante en fonction des rapports de production. Donc contrairement à ses contemporains, Marx ne voit pas dans l'état une institution centrale et encore moins le garant de l'intérêt général. L'autonomie du politique par rapport au système éco est illusoire. Il pensait aussi que l'ensemble des procédés de la démocratie libérale naissante étaient des illusions collectives comme le suffrage universel, la séparation des pouvoirs. Selon lui si l'objectif de la classe dominante est de perpétuer une forme de domination, elle aura alors comme objectif d'en faire un instrument de domination. Pour lui, le politique n'est pas le lieu où s'affrontent des opinions politiques mais où s'affrontent des intérêts.

    II. Un historicisme ou une loi générale qui commande à l'évolution des sociétés humaines.

    Marx se proposait de critiquer la philosophie de l'état tel que Engel l'avait mis en évidence. Il voulait montrer que contrairement à la théorie régalienne de l'état, l'état en tant qu'institution ne peut assurer la coexistence pacifique de la famille, des individus et de la société civile. Il pense que l'état ne peut protéger sans enlever aux ind une partie de leur liberté. Il montre que cet état qui n'est qu'un reflet d'un rapport de domination, le reflet d'un système éco en dépérissement, si ce système disparaissait il n'y a pas besoin d'état. Selon lui on s'achemine vers un dépérissement de l'état pcq le système capitaliste devait disparaître selon lui rongé par ses contradiction. Il exprime ainsi « le gouvernement des personnes fait place à l'administration des choses et à la direction des opérations de production, l'état n'est pas abolit il s'éteint ». Karl Marx pensait que l'état devenant une simple société économique se transformera à tel point qu'il disparaisse de sa forme antérieur il ne subsistera que les structures, les organes qui ont pour fonction de produire équitablement les richesses. Lorsque Marx annonce le dépérissement de l'état on peut se poser la qs de savoir s'il s'agit selon lui d'un constat possible ou d'un stade ultime vers lequel s'achève l'humanité. Cette idée de transformation de la société et des structures traditionnelles est centrale dans l'oeuvre de Marx. Lorsqu'il construit un cadre pr la société à venir, il ne précise pas s'il s'agit d'un programme ou d'une allégorie cad un mythe qu'on propose pr faire croire qu'il a exister ou qu'il pourrait exister. Il ne précise pas les moyens et les limites d'une telle société. Ainsi cette théorie n'a jms été préciser avec précision. S'agit-il d'une étapes ultimes ou s'agit-il d'une étape intermédiaire. Comment parvenir à cette société sans état ? S'agit-il d'une étape ultime ou d'une étape intermédiaire ? Il y a donc dans l'oeuvre de Marx une partie qu'on peut qualifier d'utopie ce qui explique les écarts entre ce que la doctrine a été et ce que les idéologies ont été. L'écart entre le projet et la réalisation. C'est dans cette dimension particulière cad la prédiction de ce que l'avenir politique pourrait être que se situe une des faiblesses de l'oeuvre de Marx non pas au niveau de l'analyse mais au niveau des finalités. Pr lui la science du politique sert d'abord à agir, il s'agit d'une praxis ce à quoi s'opposait ses contemporains.

    SECTION 2 : Comprendre l'autre apport de Weber.

    Sur le plan de l'analyse Weber ne prend pas totalement le contre pied des analyses de Marx bien qu'il était d'un bord politique opposé à celui de Marx. Cpdt, il suppose que la science po, la sociologie n'a pas à être conservatrice ou réformatrice. Contrairement à Marx, Weber pense que l'objectif c'est d'expliquer, de montrer un ordre des choses. La science po ne sert pas à construire un système d'action. Elle sert à l'étudier, à l'expliquer. Selon lui, si une science po se donne des finalités autre que l'explication, elle pourrait sombrer dans des jugements de valeur. Pr Weber, le savant décrit, interprète mais ne dicte pas, ne prescrit pas. Il est donc contre tte forme de prédiction lorsqu'il s'agit d'étudier les faits politique. Cette aptitude est différente de l'étude des valeurs dont serait porteur les individus. Le sociologue doit avoir certes un regard clinique sur les faits mais ne doit pas négliger le rapport aux valeurs dont serait porteur les individus. De même celui qui observe les faits se doit de poser la qs de la rationalité de l'action. Devant cette sociologie compréhensive, Weber pense qu'il y a 2 pb, 2 obstacles, le 1e obstacle concerne le rapport au pb cad comment étudier les actions individuelles ou collectives en partant des valeurs dont seraient porteur les individus. 2E obstacle, comment étudier les évènements individuels non pas sous l'angle de l'appartenance à un groupe social mais en essayant de montrer qu'il s'agit aussi d'actions individuelles fondées sur une rationalité particulière.

    Sous-section 1 : Le pb du rapport aux valeurs.

    Weber reste fidèle à la tradition positiviste, en cela il reste persuader qu'il faut exclure les jugements de valeur, mais il pense qu'il faut dissocier jugement de valeur et rapport aux valeurs.

    I. Le jugement de valeur.

    Il s'agit d'une opinion émise sur une attitude ou sur une situation émise en fonction d'un ensemble de croyance ou émise en fonction de l'adhésion à une éthique ou à une morale particulière. Le rapport aux valeurs signifie pour Weber les motivations et les significations que les acteurs donnent à leurs actes en fonction d'un système de valeur auquel ils appartiennent. Ainsi, la recherche du rapport entre veleurs et actions constitue selon lui l'objectif principale de tte études politique. Mais la aussi la qs de la méthode devient centrale. Comment à partir de l'observation d'une action politique peut-on déduire un rapport particulier à des valeurs communes ? Et comment différencier les actions justement en fonction de rapports particuliers à des valeurs elles-mêmes spécifiques. Weber va essayer de construire un cadre d'analyse en 3 tps dans l'objectif de cerner les valeurs sous sous-jacentes aux actions.
    1e étape : Reconstitution du contexte dans lequel s'est passé l'action.
    2e étape : consiste en une comparaison entre le sens donné par un individu à une action et le sens donnée par l'observateur.
    3e étape : construction d'une typologie des actions individuelles.

    1. La reconstitution de la situation.

    Le travail de celui qui observe les actions politiques procède d'abord de l'observation des conditions matérielles et réelles des situations dans lesquelles se déroulent des actions politiques. Il s'agit d'une phase de description la plus précise possible sur une base historique afin de reconstituer « une généalogie de l'évènement » car dernière chaque action il y a des éléments déclencheurs. Certains sont intentionnels, d'autres sont fortuits, non programmés et accidentels. Certaines révoltes peuvent naître d'évènement accidentels.
    Weber va prendre appuis sur un exemple celui de la révolte de 1848 à Berlin. Une partie de l'histoire a été présenter comme une révolte programmée intentionnelle cad que les 2 camps en présence cherchaient une confrontation. Cette version des faits amenait certain à croire que le déclenchement des faits étaient due à une action de la police. Weber va reconstituer la généalogie de l'évènement. Un ensemble d'entretiens auprès des protagonistes encore vivant et une étude des archives de l'époque lui montre que cette révolte généralisée due à 2 coups de feu était en réalité accidentelle. Mais la situation de crise politique était telle que n'importe quel événement aurait pu aboutir à une révolte.
    L'intérêt est de montrer que l'étude des évènements permet de séparer les actions redevables aux valeurs de leur auteurs. La sociologie se donne pour objectif justement de construire des typologies d'action en fonction de l'intentionnalité de l'acte.

    2. Comparer les significations que donnent les auteurs à leur action et les significations que leur donne le sociologue.

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    Message  Cha.M Mer 13 Avr - 12:38

    Salut !

    Dis je me demandais si le cours était complet pour le partiel ?
    je travaille et je ne peux donc pas aller a ce cours... si tu pouvais le mettre a jour ce serait au TOP

    Merci bien

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    Message  Maritzacoco71 Mer 13 Avr - 14:57

    héhé allez donc harceler Lorant qui "doit" mettre les cours lol! Razz Lorant va recevoir une tonne de courrier study youhou^^ l'admin ^^le cours d'intro à la science-po !!!! Cool drunken
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    Message  Lorant Sam 16 Avr - 15:32

    Cours mise à jour Wink
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    Message  Maritzacoco71 Lun 18 Avr - 19:40

    yeah merci il est à jour de quand ^^ ? parce que je suppose qu'aujourd'hui vous avez eu un cours des science-po et je me doute que tu n'as pas eu (encore) le temps de le poster mais sinon à part today c'est bon ? Razz tongue j'attends la suite de ton cours avec impatience Lorant :p lol *genre la fille elle lui met à peine la pression* et j'attends toujours de te voir dans l'amphi quand même ! mdr ^^ lol!
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    Message  Lorant Ven 22 Avr - 17:05

    Il me manque juste les 2 deux dernières heures de cours si quelqu'un les a ce serait parfait
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    Message  Lorant Mar 26 Avr - 15:06

    Personne ? Sad ^^

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