Pour l'examen; ce sera un QCM
Mon cours n'est pas complet dans le sens où je n'ai écrit que ce qui me semblait intéressant ! Il a fait une grande introduction sur sa matière en évoquant des traités ou des choses que l'on connait déjà (le cas échéant, vous pouvez me poser des questions je suis incollable sur l'Europe) il a parlé du Traité de Lisbonne, des membres fondateurs de l'UE mais je ne l'ai pas noté.
C'est parti:
INTRODUCTION
Elle a été bâtie par 3 communautés distinctes. L’UE est apparut comme couvrant ses communautés. Un tournant important s’est produit dans la période 2004=>2009 (Traité de Nice; 2003).
Élargissement en deux temps: le Traité d'Athènes en 2004 pour les 10 nouveaux États; et le Traité du Luxembourg pour la Bulgarie et la Roumanie. (c'était pas vraiment un traité mais il fallait traiter ces deux États d'une autre manière)
Par ces deux mouvements on a augmenté à 2/3.
Concernant le projet de traité établissant une C° pour l’Europe:
Comme on le sait un blocage est apparut: résultats négatifs du référendum 29 mai 2005 en France et aux Pays-Bas, le 1er juin 2005.
Elle n’a été approuvée qu’en 2009.
Dates à retenir:
L’Acte Unique Européen (1986=>1987).
Traité de Maastricht 1992.
Traité d’Amsterdam 1999
Traité de Nice, 2003
Traité de Lisbonne, 2009.
Les institutions qui ont été crées à l’origine sont aujourd’hui presque toujours présentes.
=>stratification.
On va parler de la déclaration prononcée par Robert Schuman, le 9 mai 1950, il était ministre des affaires étrangères en France. Si l’on retient ça pour point de départ, il faut retenir que cette déclaration s’instruit dans un effort qui dure depuis 1945 pour reconstruire l’Europe. On distinguera 11 étapes qui seront marquées par des crises, efforts de relances, fuites en avant, hésitations...
Des modifications apportées aux traités constituent l’un des éléments de ce processus. Ces modifications sont le fruit de l’expérience, des évolutions qu’on connut les orientations des gvts, les attitudes des opinions publiques, mais en même temps, les versions successives des traités définissent le cadre de l’action des Institutions. Elles définissent les contraintes et la volonté, la force d’action d’un traité, les règles de révision des traités. Ce qui fait, qu’aux différentes étapes, tout était différent.
En 15 ans, 1992=>2007, les communautés de l’Union, ont connu 4 révisions.
Chapitre I: Les grandes étapes: 1945=>2010
Il y en a 11 comme on l'a déjà dit.
Conflit fratricide avec la GM1. Il y a eut près de 8 millions de morts.
1 million 800 000 en All
1 million 400000 en France
400 000 en GB... sans compter les traumatisés.
C’est pour prévenir un tel drame, qu’Aristide Briand à prit une initiative dans le cadre de la SDN. (Société des Nations crée en 1919 avec le Traité de Versailles) À Genève, le 5 septembre 1929 il présentait un projet d’association des États européens, dans le domaine politique, social et économique. Il s’agissait de créer une union régionale dans le cadre de la SDN.
Il a été chargé de rédiger un mémorandum, préparé avec Alexis Léger, terminé et déposé le 1er mai 1930.
La notion de marché commun, la notion de circulation des marchandises, capitaux et personnes a été énoncé...
Saug que la GM2 arriva. Du coup, le projet était au point mort.
Schuman déclarera en 1950: “L’Europe n’a pas été faite, nous avons eu la guerre.”
L’Europe a été divisée, appauvrie, elle a eut 55 millions de victimes, militaires et civils pour la GM2.
Les défaites des troupes All amènent l’horreur des camps.
Les EU prennent alors une grande initiative: Le Plan Marshall. (1948=>1952). (je n'ai rien noté à ce sujet, vous connaissez tous le plan Marshall ou il faut que je le récapitule? )
Pendant la guerre on a lancé l’idée du Benelux, un élément constitutif, alliance de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg. =>Union douanière. Organisation crée par le Traité de Londres, 1944, 1er janvier 1948, entrée en vigueur.
Très rapidement, on va mettre en places des organisations européennes qui interviennent dans 3 domaines:
–coopération économique
–sécurité
–protection des droits de l’Homme
a) on va donc mettre en place de 1948 à 1949 plusieurs organisations européennes, d’abord celle pour l’économie: OECE.
(Après transformation on l'appellera OCDE).
Loi 3 avril 1948 pour le plan Marshall. Il prend le relais d’une aide intérimaire qui était accordée depuis décembre 47 à qq Etats (Autriche, France, Italie.)
L’OECE, crée le 16 avril 1948 dont sont signataires 16 États.
(Autriche, Belgique, Danemark, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Ru, Suède, Suisse, Turquie, France...)
C’est en 1960 qu’elle s’est transformée pour devenir l’OCDE. Perdant son caractère européen qui est lié à l’entrée des EU et du Canada.
b) Deuxième domaine: sécurité
L’Union Occidentale c’est une organisation inter gouvernementale d’assistance militaire. Elle a été crée par le Traité de Bruxelles, 17 mars 1948. En réalité c’est une extension aux États du Benelux, d’une garantie d’assistance militaire qui avait été organisé entre la Frce et le Ru par un Traité de Dunkerque, du 4 mars 1947. Cette union occidentale est devenue: UEO. en 1954, avec l’adhésion de la RFA et de l’Italie.
Dans le but d’associer les EU et le Canada contre le danger potentiel venant de l’Est, a été signé le 4 avril 1949 à Washington, le Traité de l’Atlantique Nord. /!\ ce n'est pas l'OTAN
C'est à Ottawa, le 20 septembre 1951 qu'un traité, met en place la structure politique et militaire: OTAN.
L’OTAN à ce moment, regroupe les 5 États de l’Union Occidentale, Benelux Frce et Ru, ainsi que le Portugal, l’Italie, l’Islande, le Danemark, Norvège, Eu et le Canada.
c) 3ème domaine: protection des droits de l’homme:
Création du Conseil de l’Europe trouve son origine dans les travaux du Congrès de l’Europe qui s’était réuni en mai 1948 à La Haye, aux Pays-Bas parrainé par Churchill. Le Congrès de l’Europe adresse un message aux Européens qui se termine par un engagement qui tend à la création d’une charte des droits de l’homme et aussi une Cour de Justice et encore à la mise en place d’une Ass européenne.
Paul Raynaud a proposé l’élection au SUD d’une Ass constituante. Cette proposition n’a pas été retenue.
Qq temps après, en juillet 1948, le gvt français fait une proposition différente, qui s’adresse aux États membres de l’Union Occidentale et qui tendait à la création d’une Ass Parlementaire. Le Ru est l’un des 5 États concernés par la proposition mais il n’accepte la mise en place que si elle a une fonction PUREMENT consultative, pas de pvr décisionnel et que si elle est doublée d’un comité des ministres assurant la représentation des gvts.
C’est cette base, la proposition britannique qui est retenue.
Après ratification par les 10 États membres, le 5 août 1949 il entre en vigueur et le siège de l’organisation est établie à Strasbourg.
1ère Assemblée parlementaire internationale: Ass consultative !
C’est l’un des organes du Conseil de l’Europe.
Il est connu à travers la convention européenne des droits de l’homme qui est l’oeuvre majeure du CE.
Cette convention est entrée en vigueur le 3 septembre 1953 après ratification par 10 Etats.
Parmi les États qui ratifient en 1953, il n’y a pas la France.(ratifiée seulement en mai 1974 par la Loi du 3 dec 1973.)
Cette convention prévoit un recours individuel.
Bilan: Dans ces trois domaines, la mise en place de ces 3 organisations, manifestent une prise de conscience que 3 de ces grdes fonctions des Etats souverains ne peuvent plus désormais être assurés chacun de son côté, elles sont mises en commun, la sécurité avec les traités d’assistance mutuelle, le bien-être économique avec l’OECE et la protection des libertés dans le cadre du Conseil de l’Europe.
Mais les limites que rencontrent l’organisation européenne qui en résulte, l’organisation de l’EO(Europe Occidentale), conduisent à imaginer le franchissement d’une étape nouvelle qui doit passer de la coopération à l’intégration.
La déclaration de Schuman ce n’est pas seulement un énoncé mais d’une idée. Jean Monet est l’inspirateur de cette création.
Depuis le 15 septembre 1949 se trouve à la tête de la RFA, Konrad Adenauer.
Schuman propose de mettre en commun la production Franco All de charbon et d’acier; future CECA.
Dirigée par une haute autorité (ancêtre de la commission). (je n'ai pas parlé de la CECA)
Les décisions seraient exécutoires.
Objectif: empêcher le retour de la guerre.
Par un geste de réconciliation (Frce=>All).
Solidarité de faits.
Interdire le retour de la guerre du point de vue pratique.
Conférence intergouvernementale sous la présidence de Jean Monet qui s’ouvre en juin 1950, 6 Etats européens y participent, le plan Schuman a été favorablement accueilli en RFA.
Accueil favorable en Italie et les 3 États du Benelux.
Le Ru a été invité à se joindre à l’initiative.
Le Traité de Paris, 18 avril 1951.
La CECA est mise en place suite à des négociations qui se sont ouvertes en 1950.
La ratification a été rapide pour entrer en vigueur le 23 juillet 1952. Le Traité met en place un système institutionnel qui est un peu plus compliqué que celui prévu par la déclaration Schuman, car il comporte 4 institutions.
Aujourd’hui, on en a 7.
La 1ère institution: la Haute-Autorité qui est l’ancêtre de la commission. Elle est formée de 9 membres qui sont nommés pour 6 ans.
Un dernier membre co-opté par les huit membres.
2ème: Conseil Spécial des ministres. Ça correspond au Conseil d’aujourd’hui. À l’époque il n’est pas question de conseil européen. Le conseil des ministres est formés de ministres des affaires étrangères, d’un membre de gvt de chaque Etat membre. Pendant un temps, ils ne pourront statuer qu’à l’unanimité. Mais on a prévu que par étape, ils seront amené à former leur volonté sur une logique majoritaire.
Ce Conseil n’a pas le rôle primordial, c’est la H-A qui est la + importante. Le conseil contrôle l’activité de la H-A. Et il participe aussi au contrôle, ce que l’on appelle “L’Assemblée Commune” ancêtre du parlement européen, représentants des peuples des Etats.
Aujourd’hui on nous dirait; de représentants des citoyens de l’UE.
Ces parlementaires sont en nombre limités et ils exercent un mandat partiel. Ils sont seulement 78 membres (comparé au 736 d'aujourd'hui). Ils exercent un mandat par éclipses. Ils sont choisis parmi les parlementaires nationaux.
Ils sont en situation de cumul obligé.
4ème Institution: La Cour de Justice qui est apparut très tard dans les négociations. Elle est formée de 7 membres.
Ils sont nommés sans condition de nationalité. Ils sont nommés à l’unanimité par consensus.
Aujourd’hui, on a un juge par État. On a autant de juge que d’Etat.
On va prendre l’habitude de l’appeler Cour de Justice des Communautés Européennes. (CJCE).
À l’origine cette dénomination ne soulève pas de difficulté, mais dès lors qu’apparaîtra, la deuxième juridiction, dans les années 80-90's, la même expression est utilisée pour l’ensemble et une partie de l’ensemble.
La Cour de justice c’est la juridiction supérieure.
Et l’ensemble qui est l’institution s’appelle la Cour de Justice de l’UE.
La Traité a été conclu sous une seule version linguistique: le français et conclu pour 50 ans.
Il est conclu en une seule langue, et c’est bien le premier !!!! Cela peut s'expliquer par:
=>la place du français
=>la situation qui résulte de la GM2.
=>le reste ce sont des langues de petits pays.
-Belgique et Luxembourg parlent français donc bon...
Le Traité de CECA a disparut en 2002; 50 ans après comme le Traité prévoyait.
À partir de 2002, on va faire des règles générales, en matière de concurrence par exemple.
Les autres traités, celui instituant la CE, l’euratom sont des traités à durée illimitée.
Le Traité de l’UE quand il apparaîtra n’a pas de durée limitée non plus.
Le 1er président de la H-A est Jean Monet.
Très vite il sera remplacé par un autre président, René Mayer. (toujours Français.)
La Cour de justice à son siège au Luxembourg.
L’Ass commune (futur Parlement) se réunit à Strasbourg.
1er arrêt de la CECA: 21 décembre 1954 !!Un recours en annulation a été formé par la France contre des décisions formées par la H-A.
L’une de ces décisions sera partiellement annulée par la Cour de Justice, affaire 1-54 Frce vs H-A.
En 1952, on va imaginer deux nouvelles communautés qui ne pourront voir le jour. C’est la question All qui fournit l’explication de ses projets. En effet, la guerre de Corée a commencé le 25 juin 1950. Les USA demandent aux États Européenns de prendre une part + grande: ils souhaitent le réarmement de l’All et son entrée dans l'OTAN.
C'est là qu'apparaît la CED. C’est la France qui en prend l’initiative et c’est elle qui va la faire capoter. Le Plan Pleven.
Le plan propose l’intégration de contingent All dans une armée européenne.
La discussion sur ce projet s’ouvre en février 1951 dans une conférence qui réunit les 6 membres CECA. On rédige un traité publié le 1er février 1952 qui est signé le 27 mai 1952. Il prévoit la mise en place de deux institutions propres:
–Un conseil des ministres (ce n’est plus un ministre de défense seul)
–Un commissariat général
à ce premier projet s’en ajoute un 2ème, qu’on appelle une “communauté politique”.
Ce qui est du aux italiens.
*Paul-Henri Spaak. considéré comme l'un des Pères de l'Europe.
Il fut ministre des affaires étrangères de 1954=>1958.
Finalement, c’est une commission constitutionnelle qui adopte le 9 mars 1953 un projet de traités transmis au conseil des ministres des 6 Etats; 4 institutions sont prévues:
–Un parlement est prévu, bicaméral
(chambre des peuples=>SUD pour 5 ans (today: 268 députés; Sénat élu par les parlements nationaux pour 5 ans formés de 87 sénateurs).
–Conseil exécutif européen qui est formé de ministres
avec un prsdt élu par le Sénat qui nomme les autres membres pour la durée de la législature et qui est responsable devant les deux assemblées.
–Un Conseil des ministres nationaux.
–Une Cour formée de 15 juges nommés pour 9 ans.
On précise alors que cette communauté constituerait avec la CECA et avec la CED dont la constitution est mise en route bientôt, une identité juridique unique.
Mais La France annonce sa mise à mort !!
En février 1952, l’Ass nat française s’était déjà prononcée ,elle avait donné un accord de principe, elle y mettait des conditions préalables exigées par les socialistes; l’interdiction de la RFA d’intégrer l’OTAN par exemple ou, autre condition, l’engagement des EU a maintenir des troupes sur le continent européen.
En août 1954, le projet a été ratifié par 4 membres, il manquaient l'Italie et la France. Mais finalement c’est la France, qui le 30 juin 1954 refuse de le ratifier.
(319 contre 264).
Politiquement, le parlement français vont refuser le réarmement de l’All mais qq moi plus tard ils n’ont pas d’autres solutions, sans armée européenne mais l’All sera réarmée.
Accords de Paris 23 octobre 1954 qui prévoient la renaissance de l’armée All.
Le Traité de Bruxelles; Cela devient l'Union Europe Occidentale, avec l’adhésion de la RFA et Italie.
En même temps, l’All peut entrer dans l’OTAN.
Le 5 mai 1955, c’est chose faite.
La crédibilité des gvt français qui seront considérés peu sérieux, est en baisse.
En particulier lorsque la France reviendra avec le dvp de communautés quelques années plus tard.
Le 17 juin 1953 a éclaté une insurrection ouvrière à Berlin Est dans la partie de Berlin qui est contrôlé par la RDA. C’est une enclave de Berlin.
Socialisme réel. C’est le début des grandes révoltes ouvrières placées sous la domination soviétique.
=>Union économique général= marché commun
et aussi sur les possibilité d’une union particulière dans le domaine nucléaire qui répond à une demande de la Frce.
Le rapport du comité est achevé en avril 56, approuvé par les ministres des affaires étrangères des 6, à Venise, en mai 1956.
Les propositions consistent à créer deux communautés différentes. Les négociations vont aboutir assez vite. Et on va signer ces deux traités le 25 mars 1957.
Il reste à les ratifier. La signature intervient à Rome, ce sont les Traités de Rome.
Le premier crée la communauté économique européenne (CEE=>Maastricht) le deuxième crée l’Euratom.
Cette Euratom est une communauté spécialisée.
Que-ce qui devient tout de suite commun ? =>la cour de justice.
Ensuite, l’assemblée parlementaire.
Pendant un temps, du côté de la commission on va trouver la H-A qui va rester dans le domaine CECA, il y aura une commission CEE et une commission euratom.
La CEE veut créer une union douanière.
L’UE est la véritable UNION DOUANIÈRE, la seule dans le monde!!
Et on a réussit a supprimé assez vite les droits de douanes.
=>grâce à la réalisation du tarif douanier commun.
Période de transition entre la création et la fondation, elle-même divisée en 3 étapes. À l’occasion d’une étape à l’autre, on tentait de supprimer le passage à l’unanimité pour passer outre. Ceci dit, la CEE repose sur la libre circulation des marchandises mais aussi sur d’autres libertés, les 4 grandes (voire 5 aujourd'hui:
–marchandises
–capitaux
–personnes envisagées en leur qualité d’agent économiques
–services
c’est un mode d’exercice transfrontalier d’une activité indépendante.
Aujourd’hui, avec la création de l’Union, il y a une libre circulation des personnes, mais plus considérée seulement par leur qualité d’agent, mais en qualité de citoyen qui exerce ou pas une activité économique.
Une 5ème liberté a donc été crée, on peut dire.
Et il y a les règles de concurrence.
Ensuite, le 1er janvier 1958, c'est l'entrée en vigueur des Traités de Rome.
Des négociations apparaissent pour l'OCDE.
=>Zone de petit échange:
Ru, Suède, Norvège, Danemark, l’Autriche, la Suisse, et le Portugal.
Cela devient: Association Européenne de libre-échange. (AELE)
Mis en place avec le Traité de Stockholm.
Ces États de l’ALE vont devenir des membres de la communauté, de l’union.
Un ensemble formé par des États membres de l’Union et d’autres Etats.
La barrière va être franchi. Car plusieurs Etats de l’ALE vont devenir membres des communautés et à l’Union.
=>Autriche, Suède et la Finlande au tout début.
Aujourd’hui, l’espace économique européen est formé par les 27 membres de l’union, et 3 autres, L’Islande, la Norvège et Lichtentag. La Suisse a une position particulière, elle est dans l’AELE, mais elle n’est pas dans l’espace économique européen.
Il y a une série de demande d’adhésion en 1951 celle du RU, celle de l’Irlande ou encore celle du Danemark à laquelle s’ajoutera en 1962 l’adhésion de la Norvège. De leur côté la Suède et l’Autriche négocient des accords particuliers. Cette période se conclut en 1961 avec la construction du mur de Berlin qui commence le 13 août 1961 ce qui justifiera l’expression “rideau de fer”.
Quelle était la difficulté dans laquelle était confrontée la cour? C’était un conflit entre une loi et les dispositions du traité CE.
Ce conflit apparaît dans 2 cas bien différents. Quand c’est la loi qui est première et le traité second, on a jamais eu de grandes difficultés. On applique la primauté du texte postérieur. C’est plus compliqué quand l’autre cas de figure se présente.
Peut-on appliquer la même solution? Non sinon il n’y a plus de droit communautaire. La seule solution est de trouver une autre règle de conflit fondée sur l’instrument communautaire. Le droit communautaire l’emporte donc que la loi soit postérieure ou antérieure aux dispositions du traité. Cette primauté ne vaut pas seulement pour le droit primaire mais aussi pour le droit dérivé. Certains pensent que le droit communautaire l’emporte aussi sur les constitutions nationales ce qui soulève d’importantes difficultés. On devrait considérer que le droit communautaire à la même valeur que la constitution nationale et qu’en cas de conflit, il faut considérer le droit communautaire comme une loi spéciale et la constitution comme une loi générale. Au cours de l’année 1965 va éclater une grave crise. C’est la crise de la chaise vide. Les ingrédients de cette crise sont multiples. Il y a le développement de la PAC. La France voyait surtout l’intérêt de son agriculture. Dans la gestion, la commission avait un rôle de premier plan. Les prélèvement agricoles ont fonctionné comme un système d’équilibre car les prix agricoles ont toujours été plus élevés dans le marché Européen que dans le marché mondial. Si les prix agricoles sont plus élevés dans le marchés communautaire on a en principe aucune chance de vendre sur le marché mondial. Il s’agissait de remplacer le mécanisme initiale d’alimentation par des ressources autonomes propres. On trouvait une échéance liée à la période de transition découpé elle-même en plusieurs étape. En janvier 1966 il était prévu que dans certaines matières le conseil devait statuer en majorité qualifié et non plus à l’unanimité. Au conseil, on a une présidence tournante. C’est la France qui assure la présidence semestrielle. Le 30 juin 2005 la France souhaite provoquer un affrontement au cour de la réunion du 30 juin 65, la France constate le manque d’accord et clôt la cession. Le lendemain, le gouvernement français déclare la communauté en crise, pendant 7 mois la France va s’abstenir de participer aux réunions communautaires. C’est la crise de la chaise vide. Le dénouement va intervenir en janvier 19966 après la réélection de De Gaulle. Cela va contribuer a dénouer la crise. Le conseil va adopter une déclaration dite de compromis de Luxembourg daté des 28 et 29 janvier 1966.
De quoi s’agit-il? Cela concerne la formation de la volonté au sein du conseil. Est-ce que l’on applique la majorité ou l’unanimité? Ce compromis dit que même si le conseil à la possibilité de former sa volonté à la majorité on va poursuivre la discussion pour arriver à l’unanimité. Lorsque sont en jeu des intérêts très importants d’un ou plusieurs États. La France pense que la seule solution est l’unanimité. Cela va joué un rôle important dans la construction des communautaire. Pendant 20 ans on en reste à l’unanimité. En 1987, la situation se débloque. On va mettre en œuvre les moyens d’une formation majoritaire. Un élément important est l’opposition de la France au renouvellement du Président de la commission. Comment apprécier ce compromis? C’est une violation des traités de l’autre. C’est une altération des traités, c’est une renonciation de ce qui avait été pris pour une logique majoritaire. La fin de la crise s’accompagne de la reprise d’un processus qui se trouvait stopper par la crise, processus porter par le traité de Bruxelles du 8 avril 1965. Il est signé et va être gelé pendant un temps. C’est un traité qui vise a constituer un conseil et une commission unique pour les 3 communautés. Il est traité de traité de fusion de l’exécutif. Mais cela a peu de sens car le conseil n’est pas un exécutif, il participe au pouvoir législatif et budgétaire.
Pourquoi? Quand on a mis en place les communautés on a fusionner les institutions mais on a laisser en 3 exemplaires le conseil et la commission. Il s’agit de poursuivre ce processus de simplification. C’est ce que fait ce traité. C’est une révision des traités de grande ampleur. Avec l’entrée en vigueur de ce traité le 1er juillet 1967 après ratification par les 6 États membres, sont devenues communes les 4 institutions existantes. Ceci dit, les différentes institutions vont agir avec des prérogatives avec des domaines de compétence différentes. Le gèle de l’accord d’association avec la Grèce, un coup d’Etat militaire intervient en avril 67 et on va geler l’accord d’association conclut en 1961 jusqu’à la chute du régime dit des colonels. A usage interne, l’union a toujours été soucieuse de vigilance vis-à-vis d’Etats, de gouvernements non démocratique.
Le premier élargissement est un élargissement de 6 à 9 États. On parle d’élargissement des communautés et puis d’élargissement de l’UE. Pourquoi? Tout cela est un ensemble indissociable. En juin 1970 vont s’ouvrir les négociations d’adhésion en vue de l’élargissement des communautés à 4 États qui sont le RU, l’Irlande, le Danemark et la Norvège. Ces négociations vont aboutir le 21 janvier 1972. Il y a deux éléments importants. On considère les communautés comme un ensemble indissociables. C’est un accord entre États, cela n’est pas un États entre les communautés, c’est un accord inter-étatiques. Qu’il y ait un ou plusieurs candidats, on fait un seul traité. Puisque c’est un accord entre États, il est soumis à la ratification de tous les États concernés. Le traité d’adhésion est un traité qui a pour parti d’adhérer les États membres de la communautés et de l’autre côté les États candidats. Par ailleurs, il a toujours eu 2 États et jusqu’à 10. Des consultations référendaires ont lieu dans différents États. Au RU, il n’y a pas de référendum. Mais le RU fera ultérieurement un référendum sur la sortie des communautés. C’est la première fois qu’il y a un référendum sur l’élargissement. Référendum qui s’élève à 68% ce qui donne droit à la ratification. Les élargissements se font toujours un premier du mois. L’arrivée du RU fait entrer dans les communautés un deuxième État doté de l’arme atomique et qui dispose d’un siège permanent de sécurité a l’ONU. Un référendum est organisé postérieurement. Le RU va adopter un mécanisme financier correcteur et c’est sur cette base qu’est organisé un référendum le 5 juin 1964. Ce référendum donne une majorité de 67% pour le maintien dans les communautés et on relève que le référendum ne relève pas du RU mais il a été utilisé pour différentes questions. A Chypre, un coup d’Etat est organisé avec le soutien du régime des colonels. Les troupes turc débarque dans le nord de l’île. En juillet 1974 prend fin le régime des colonels ce qui va ouvrir la voie à la fin du gèle de la l’accord d’association. C’est aussi en 1974 que va faire son apparition le Conseil Européen. Les chefs d’Etat ou de gouvernement se réunissaient de manière épisodique. L’une de ces réunions se tient en décembre 1974 a Paris et les chef d’Etat vont décider de se réunir en conseil Européen. Ce Conseil devant se réunir de façon régulière, il est mit en place en dehors des traité il a vocation a traité des affaires communautaires et des politiques étrangères. Ce n’est donc pas une institution, ce n‘est pas un organe de l’union car il n’est pas consacré dans les traités. Il se place au dessus des institutions. C’est l’acte unique Européen (AUE) en 87 qui va consacrer l’existence de ce Conseil dans les traités. Le traité de Maastricht la mission dévolu au Conseil Européen et les R de travail. La révision de Lisbonne fera de ce Conseil l’une des 7 institutions. Les communautés vont enregistrer d’autre demandes d’adhésion entre 1975 et 1977. Une demande de la Grèce intervient en juin 1975. Il y aura de très longues négociations. Une demande de l’Espagne et du Portugal intervient en mars et juillet 1977. Les négociations vont être encore plus longues avec ces États. A nouveau se manifeste cette réalité selon laquelle le retour à la démocratie se trouve encouragé par la perspective des communautés à l’union. En 1975 on signe un autre traité de Bruxelles qui va créer la cour des comptes Européenne. Le Conseil Européen de mars 1979 décide la mise en place du système monétaire Européen qui est mis en place très rapidement, dans le même mois. Ce système est crée en dehors des mécanismes communautaires. On crée une unité monétaire qui est l’écu. Ce n’est pas une monnaie mais on peu ouvrir un compte bancaire en écu. Cette monnaie sert également pour la PAC. En juin 1979 a lieu la première élection du Parlement Européen au SUD. Pour cela, il aurait fallut définir une procédure électorale uniforme mais ce n’est pas le cas. Malgré tout on organise une élection au SUD en définissant un certains nombres de règles communes. Le RU va utiliser son scrutin habituel, le scrutin majoritaire à un tour. On fixe aussi une période d’élection. L’élection doit se dérouler dans la même semaine. On détermine également la durée des mandats parlementaires. On prévoit aussi l’unicité du vote, on ne peut voter qu’une seule fois. L’acte de 1976, qui a organisé tout cela, a été ratifié par tout les États membres. En France il a été ratifié en vertus d’une loi de 1977. La cour rend à nouveau plusieurs arrêt. A l’occasion d’un renvoie préjudiciel, la cour se prononce sur la protection des droits fondamentaux qui estime que le respect de ces droits fait partie intégrante des principes généraux du droit dont la cour de justice assure le respect. Dans un arrêt postérieur elle va indiquer que les instruments internationaux concernant la protection des droits de l’homme auxquels les États membres ont coopéré ou adhéré peuvent également fournir des indications dont il convient de tenir compte dans le carde du droit communautaire (1974 dans l’affaire 473). Un deuxième grand arrêt est celui qui traite de la libre circulation des personnes et des avocats (1974 dans l’affaire 274).
Dernière édition par Maritzacoco71 le Sam 5 Fév - 13:30, édité 2 fois (Raison : MAJ: 05/02/2011 ! :D)